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Haïti – Insécurité : Des bureaux de l’ONA réduits en cendres à Delmas 17

Delmas, 2 mars 2025 – L’insécurité continue de s’intensifier dans la capitale haïtienne. Dans la nuit du 1ᵉʳ mars, des individus armés ont incendié plusieurs bureaux de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) à Delmas 17, détruisant des dossiers essentiels et perturbant gravement le fonctionnement de l’institution.

« C’est une catastrophe pour nos assurés ! » s’alarme un cadre de l’ONA, soulignant les conséquences dramatiques de cette attaque.

Un nouvel assaut contre les infrastructures publiques

Situé en plein cœur d’une zone sous forte emprise des gangs, le bureau de l’ONA à Delmas 17 était déjà en difficulté depuis plusieurs mois. L’incendie a anéanti des archives cruciales, mettant en péril la gestion des pensions et des cotisations de nombreux bénéficiaires.

« Nous étions déjà contraints de fonctionner au ralenti à cause de l’insécurité. Maintenant, c’est tout notre système qui est paralysé ! », confie un employé sous le choc.

Les gangs imposent leur loi, l’État aux abonnés absents

Cette attaque survient alors que Delmas 17 est devenu un bastion de la coalition armée “Viv Ansanm”, qui défie ouvertement les autorités. Ces groupes s’attaquent désormais aux institutions publiques, aggravant la crise économique et sociale.

« L’ONA n’est pas une cible militaire ! Pourquoi s’en prendre à une institution qui sert le peuple ? », s’interroge un riverain, impuissant face à la montée du chaos.

Un cri d’alarme face à l’inaction des autorités

Face à ce drame, les responsables de l’ONA appellent les forces de l’ordre à prendre des mesures immédiates pour sécuriser les bureaux restants et garantir la continuité des services.

« L’État doit agir ! Nous ne pouvons pas continuer à opérer dans un climat de peur et d’incertitude ! », exhorte un haut responsable de l’organisme.

Ce nouvel épisode illustre une fois de plus l’incapacité des autorités à contenir la spirale de la violence, laissant les institutions publiques à la merci des gangs et les citoyens sans recours face à l’anarchie.

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