Une victoire arrachée en prolongation offre à Barcelone son 32e sacre dans une finale électrique face à son éternel rival madrilène.
Séville, 26 avril 2025 – Dans un Estadio de La Cartuja en ébullition, le FC Barcelone a remporté une finale de Coupe du Roi d’anthologie face au Real Madrid (3-2 a.p.), lors d’un Clásico qui restera longtemps dans les mémoires. Cette première finale entre les deux géants espagnols depuis 2014 a tenu toutes ses promesses : buts somptueux, tensions, rebondissements et décisions arbitrales controversées.
Une première mi-temps sous le signe du talent catalan
Le match commence sur un rythme soutenu, chaque équipe cherchant à imposer son style. Mais c’est bien le Barça qui ouvre le score à la 28e minute. Le jeune Lamine Yamal, tout juste 17 ans, s’offre une passe décisive lumineuse pour Pedri. Le milieu espagnol conclut d’une frappe enroulée hors de portée de Courtois. Les Catalans prennent l’avantage dans une première période qu’ils dominent techniquement.
La révolte madrilène
Au retour des vestiaires, le Real Madrid hausse le ton. À la 70e minute, Kylian Mbappé, jusque-là discret, égalise sur coup franc. Sa frappe puissante heurte le poteau avant de finir sa course au fond des filets. Portés par cet élan, les Merengues prennent l’avantage sept minutes plus tard : Aurélien Tchouaméni s’élève plus haut que tout le monde sur un corner d’Arda Güler et catapulte le ballon de la tête.
Le Real Madrid pense avoir fait le plus dur, mais c’est sans compter sur la ténacité barcelonaise. À la 84e minute, une erreur de la défense madrilène permet à Ferran Torres d’égaliser. L’attaquant catalan, bien placé, ne tremble pas et pousse le match en prolongation.
Une fin de match explosive
En prolongation, les deux équipes montrent des signes de fatigue, mais la tension reste palpable. Alors que l’on se dirigeait vers une séance de tirs au but, le défenseur Jules Koundé surgit à la 116e minute. Il intercepte une passe hasardeuse de Luka Modrić et envoie une frappe imparable qui crucifie Courtois. C’est le but de la victoire.
Mais le spectacle ne s’arrête pas là. En fin de prolongation, un penalty est d’abord accordé à Barcelone avant d’être annulé après consultation de la VAR. Quelques instants plus tard, le Real réclame un penalty pour une main présumée, mais l’action est annulée pour hors-jeu préalable.
Des expulsions en cascade
Le coup de sifflet final provoque l’implosion des tensions accumulées. Lucas Vázquez, Antonio Rüdiger et Jude Bellingham sont tous exclus pour avoir protesté avec virulence contre l’arbitre. Rüdiger aurait même dû être maîtrisé par ses coéquipiers pour éviter d’en venir aux mains avec le corps arbitral.
Barcelone vise un triplé historique
Avec cette victoire, le FC Barcelone soulève sa 32e Coupe du Roi, un record. Après avoir déjà remporté la Supercoupe d’Espagne et caracolant en tête de La Liga, les hommes de Xavi peuvent désormais rêver d’un triplé historique.
Côté madrilène, la désillusion est immense. Malgré les efforts de ses stars, le club de Florentino Pérez pourrait conclure la saison sans aucun trophée majeur. Une fin de cycle semble se profiler pour certains cadres, et de grandes décisions seront à prendre dans les prochaines semaines.