À la suite des critiques explosives d’anciens responsables de son administration sur sa gestion de l’affaire Epstein, Donald Trump a livré une riposte sans filtre. Fidèle à son style frontal, il dénonce ce qu’il considère comme une campagne de diffamation orchestrée par les démocrates et des « traîtres » de l’intérieur.
Un ancien ministre comme figure de rupture
Alexander Acosta, ex-Secrétaire au Travail, a lancé de lourdes accusations dans une interview inédite, insinuant que l’administration Trump aurait volontairement fermé les yeux sur des détails sensibles du dossier Epstein. Pour Trump, ces propos ne sont qu’une manœuvre politique à peine déguisée.
Des attaques personnelles et un camp républicain fragilisé
Dans une vidéo virale postée sur Truth Social, Trump traite Acosta de « mauviette amère », insistant sur le fait qu’il l’a toujours trouvé « mou et sans courage ». Le ton est cinglant, presque désespéré. Certains poids lourds républicains gardent le silence, tandis que d’autres, plus discrets, commencent à se désolidariser. Un sénateur du Texas a même évoqué « une ligne rouge franchie ».
Une stratégie connue : jouer la victime et diviser
Trump rejoue une partition familière : celle de l’homme seul contre le système. Il accuse le Parti démocrate d’instrumentaliser des figures de son ancien cercle pour mieux le faire tomber. Cette stratégie, déjà employée en 2016 et 2020, vise autant à rassembler sa base qu’à délégitimer les voix critiques venant de son propre camp.
Ce que cela révèle de l’état du parti
Plus qu’un simple clash, cette séquence illustre une fracture idéologique profonde chez les républicains. L’affaire Epstein devient un prisme à travers lequel se révèlent tensions, lâchages, et repositionnements internes. À moins de six mois des primaires, Trump montre qu’il reste prêt à mordre, quitte à le faire seul.