Port-au-Prince, le 14 août 2025 — Dans l’obscurité d’une nuit historique, à la lueur des torches et au rythme des tambours, les esclaves insurgés d’Haïti scellaient, il y a 234 ans, le Serment du Bois Caïman. Ce pacte de courage et de solidarité marquait le point de départ de la plus grande révolution d’esclaves de l’histoire, ouvrant la voie à la naissance, treize ans plus tard, de la première République noire indépendante.
En ce 14 août, la Primature a rendu hommage à cet acte fondateur, symbole intemporel d’unité et de détermination. Dans son message, elle a souligné que la mémoire du Bois Caïman doit redevenir « notre boussole » dans la tempête que traverse le pays.
Un héritage pour affronter les défis actuels
Face aux crises multiples qui frappent Haïti — insécurité, instabilité politique, précarité économique — la Primature appelle chaque Haïtienne et chaque Haïtien à se rassembler autour des valeurs de solidarité et de sacrifice, afin de bâtir une Nation forte et résiliente.
« Puisons dans la mémoire vivante du Bois Caïman la force de surmonter nos divisions », a déclaré la Primature, insistant sur la nécessité de replacer l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans.
Un symbole plus que jamais d’actualité
Alors que les défis semblent insurmontables, le rappel du Serment du Bois Caïman agit comme un ancrage historique et moral. Il réaffirme que l’unité nationale demeure la clé pour préserver la souveraineté et reconstruire le pays.
« Que vive l’esprit du Bois Caïman. Que vive la République d’Haïti », conclut le message, comme un écho aux voix qui, il y a plus de deux siècles, se sont élevées contre l’oppression et ont ouvert la voie à la liberté.