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Attaque de Kenscoff : Deux agents du SWAT tués, vive émotion et promesse de renforts

La Police nationale d’Haïti est en deuil. Mardi soir, deux agents du Groupe d’Intervention de la PNH/Special Weapons and Tactic (GIPNH/SWAT) ont perdu la vie à Kenscoff dans l’explosion d’un drone kamikaze. Plusieurs de leurs collègues ont été blessés lors de cette attaque meurtrière.

En signe de soutien, le Directeur général de la PNH, André Jonas Vladimir Paraison, accompagné de membres du Haut-Commandement, s’est rendu ce mercredi 20 août à la base du SWAT, située à Clercine 8 (Tabarre).

Au cours de sa visite, le commandant en chef a rendu hommage au dévouement des forces spéciales de la PNH :

« Je salue le courage des agents de l’ordre, engagés constamment sur le terrain dans la lutte contre l’insécurité », a déclaré le DG Paraison, selon un communiqué officiel.

Cette visite marque, selon la PNH, une démonstration de solidarité envers les unités spéciales et la volonté du haut commandement de poursuivre les opérations pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.

Réactions nationales et internationales

L’attaque de Kenscoff a suscité de vives réactions.

  • L’Ambassade des États-Unis s’est dite « profondément attristée » par la perte des deux policiers et a salué le courage des forces de l’ordre dans leur lutte contre les gangs.
  • Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a également réagi, exprimant son respect pour le sacrifice des agents tombés :

« Aucun sacrifice ne sera vain », a déclaré la Primature, promettant de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les policiers et renforcer la sécurité nationale.

De son côté, le porte-parole du Syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA), Mathieuny Sidel, a confirmé que les agents se trouvaient en position sur un site stratégique lors d’une opération contre des groupes armés, lorsque le drone a explosé.

Mouvement de protestation

En signe de colère, plusieurs policiers se sont rassemblés devant les locaux de la Direction générale de la PNH. Des tirs ont été entendus aux abords du bâtiment, traduisant la tension qui règne au sein de l’institution après ce drame.


Cette attaque meurtrière contre les forces du SWAT met en lumière la menace croissante des groupes armés et l’usage de nouvelles technologies dans le conflit. Entre douleur, colère et détermination, les institutions haïtiennes et leurs partenaires internationaux se disent résolus à renforcer la sécurité et à honorer le sacrifice des policiers tombés au champ d’honneur.

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