Un retour forcé aux lourdes conséquences
Depuis plusieurs années, des milliers de familles haïtiennes vivent dans des camps précaires après avoir fui leurs domiciles et leurs moyens de subsistance en raison des violences armées. Les inviter à regagner des quartiers instables les expose à de nouvelles exactions, en violation de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la vie et à la sécurité.
Des interventions jugées insuffisantes
Si le Collectif salue certaines opérations des forces de l’ordre visant à contrer ces manipulations, il souligne que celles-ci restent trop ponctuelles. Face à une crise sécuritaire d’une telle ampleur, l’organisation appelle à une stratégie globale de sécurisation des territoires, combinée à un accompagnement social et psychologique pour les victimes.
L’appel pressant aux autorités haïtiennes
Le Collectif Défenseurs Plus demande aux autorités d’empêcher tout retour prématuré des déplacés dans les zones contrôlées par les gangs. Il insiste également sur la nécessité de renforcer l’aide humanitaire et de restaurer la confiance entre les citoyens et les forces de sécurité.
Un combat pour l’État de droit
Dans un contexte où les gangs fragilisent davantage la société et sapent les institutions, le Collectif rappelle que la misère ne doit jamais servir de prétexte pour exposer les populations à de nouveaux dangers. L’organisation réaffirme sa solidarité avec les victimes et appelle la société civile, l’État et les partenaires internationaux à unir leurs efforts pour mettre fin à l’impunité, rétablir la justice et bâtir une paix durable fondée sur le respect des droits humains.