Port-au-Prince, 23 septembre 2025 — Le Département d’État américain a annoncé l’interdiction d’entrée sur le territoire des États-Unis à l’encontre d’Arnel Bélizaire, ancien parlementaire haïtien, ainsi qu’à ses proches collaborateurs. Washington l’accuse d’avoir joué un rôle dans la déstabilisation d’Haïti. Bélizaire, loin d’être surpris, réagit avec fermeté : « Je savais que tôt ou tard, Washington montrerait ses muscles contre moi. »
Critique ouverte de l’ingérence américaine
Pour Arnel Bélizaire, cette décision n’est pas motivée par ses actions personnelles, mais plutôt par ses prises de position publiques contre ce qu’il considère comme une ingérence américaine dans les affaires internes d’Haïti. Il pointe du doigt la gestion des fonds de l’USAID, qu’il juge inefficace et opaque. « Ces financements sont souvent engloutis dans des projets sans impact réel pour la population », dénonce-t-il.
Un engagement qui se poursuit
Loin de reculer face aux pressions internationales, l’ex-député affirme qu’il poursuivra son combat pour le bien-être des couches les plus vulnérables de la société. Il appelle les citoyens des quartiers populaires – notamment La Saline, Solino et Cité Soleil – à s’organiser et à rester vigilants.
Un climat de sanctions élargi
Cette décision intervient alors que d’autres figures politiques haïtiennes, dont l’ancien sénateur de l’Ouest Antonio Chéramy, font également l’objet de sanctions similaires de la part des autorités américaines. Une dynamique qui s’inscrit dans un contexte plus large de pressions diplomatiques visant plusieurs acteurs influents sur la scène politique haïtienne.

