À la veille de la finale PSG-Chelsea au MetLife Stadium, Gianni Infantino a qualifié la première édition élargie de la Coupe du monde des clubs à 32 équipes de « compétition de clubs la plus réussie au monde ». Lors d’un point-presse à la Trump Tower, où la FIFA a inauguré un bureau cette semaine, le président de l’instance mondiale s’est félicité de l’impact sportif et économique du tournoi.
Selon lui, l’événement organisé aux États-Unis aurait généré 2,1 milliards de dollars de revenus pour 63 matchs — soit une moyenne de 33 millions par rencontre, surpassant toutes les autres compétitions de clubs, y compris la Ligue des champions. « L’âge d’or du football de clubs a commencé », a-t-il affirmé.
Des critiques sur l’affluence et la chaleur
Malgré ce bilan enthousiaste, Infantino a reconnu certains défis, notamment des tribunes clairsemées lors de certaines rencontres. Il a cependant relativisé : « Mieux vaut 35 000 personnes dans un stade de 80 000 que 20 000 dans un stade plus petit ».
La chaleur extrême, pointée par joueurs et observateurs, a également été abordée. Les températures caniculaires ont imposé des pauses rafraîchissantes et posent question pour la Coupe du monde 2026. Infantino promet des ajustements, notamment une utilisation accrue des stades couverts — bien que seuls cinq sur seize en soient équipés.
Enfin, le président de la FIFA a salué la coopération avec les autorités américaines, remerciant Donald Trump et son équipe pour leur soutien. L’ancien président devrait assister à la finale.