Une visite symbolique au cœur de la crise éducative
Dans un contexte d’insécurité persistante affectant des milliers d’élèves à travers le pays, la directrice générale du FNE, Mme Sterline Civil, et le ministre de l’Éducation nationale, Antoine Augustin, se sont rendus au Lycée Horatius Laventure, situé à Delmas 75. Cet établissement accueille de nombreux élèves déplacés, victimes des conflits armés dans leurs zones d’origine.
Le Programme national de compensation scolaire en action
Cette visite s’inscrit dans le cadre du Programme national de compensation scolaire, une initiative conjointe du FNE et du MENFP visant à réintégrer dans le système éducatif les enfants affectés par les violences. Ce programme entend protéger le droit à l’éducation, même dans les zones les plus exposées.
« Le FNE protège, s’engage et se propose d’agir », a affirmé Mme Sterline Civil, réitérant l’engagement de son institution à ne laisser aucun élève de côté.

Écouter, observer, agir
Lors de cette visite de terrain, les deux responsables ont pris le temps de rencontrer élèves, enseignants et parents. Ils ont noté les défis structurels, les besoins pédagogiques et les attentes urgentes de la communauté scolaire. Les témoignages poignants des familles déplacées ont rappelé l’ampleur des enjeux liés à la continuité de l’enseignement.
L’éducation comme acte de résistance
Le ministre Augustin a salué la résilience de la communauté éducative, affirmant que :
« Dans un contexte aussi instable, l’éducation devient un véritable acte de résistance. Maintenir l’école ouverte, c’est protéger l’avenir du pays. »
Cette mobilisation gouvernementale vise à envoyer un message clair : l’école doit rester debout, en dépit de l’insécurité. Car l’éducation est un droit fondamental, et sa défense constitue une priorité nationale.