Fête des Mères en Haïti : Quand la Primature rend hommage, le CPT bafouille un tweet

Fête des Mères en Haïti : quand la Primature rend hommage, le CPT bafouille un tweet

Une parole forte du Premier ministre : hommage, dignité, appel à la solidarité

Le dimanche 25 mai 2025, le message de la Primature a su trouver les mots justes pour honorer les mères haïtiennes. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a salué celles qu’il décrit comme des « gardiennes de la vie, de la dignité et de l’espérance », rendant hommage à leur courage quotidien face aux épreuves.

Dans une période où tant de femmes haïtiennes élèvent seules leurs enfants, parfois déplacées, victimes de violences ou vivant dans des conditions insoutenables, la Primature a su reconnaître la réalité et lancer un appel à la solidarité, à l’inspiration citoyenne, et à la reconstruction nationale.

« Honneur, respect, solidarité », conclut le message – des mots simples mais porteurs de vision et d’émotion.

Le CPT : une absence d’âme, un message aussi creux que son action

En contraste brutal, le Conseil présidentiel de transition (CPT) s’est contenté d’un laconique : « Bonne fête des Mères ».
Aucune référence à la situation actuelle, aucun mot pour les mères déplacées, aucune pensée pour celles qui, chaque jour, portent littéralement le pays sur leurs épaules.

Ce silence en dit long.
Pas de reconnaissance. Pas d’engagement. Pas même un effort de rédaction.
À croire que le CPT — censé incarner une transition vers un avenir meilleur — ne dispose ni de plume, ni de vision, ni de cœur politique.

Un message sec, sans âme, sans contexte, qui révèle surtout l’incapacité ou le désintérêt du Conseil à s’adresser au pays dans ses moments de vérité.

Un déficit de communication… ou de considération ?

Alors que la Fête des Mères offrait une occasion rare de tisser un lien humain et politique fort, le CPT a préféré livrer un message digne d’une carte automatique générée par une intelligence artificielle mal calibrée.

Ce manque d’inspiration — ou pire, ce manque de considération — laisse un goût amer.
Car en Haïti, les mères ne sont pas un symbole de circonstance : elles sont les piliers de la survie collective. Les ignorer dans leur réalité, c’est faire insulte à leur combat.


En politique, les silences en disent souvent plus long que les discours. Ce 25 mai, le message du CPT n’a pas seulement manqué de profondeur — il a révélé un vide de leadership.

Souhaiter « bonne fête » ne suffit pas quand les mères tiennent le pays debout.

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