Port-au-Prince, 5 août 2025 — La Direction de l’Immigration et de l’Émigration (DIE) a présenté ce mardi, lors de la 20ᵉ édition des Mardis de la Nation, les progrès réalisés dans le cadre de la modernisation des services migratoires, en Haïti comme à l’étranger.
Le Directeur Général de la DIE, M. Antoine Jean Simon Fénelon, a mis en avant trois axes prioritaires :
- Amélioration du service de délivrance des passeports
- Uniformisation des données biométriques
- Modernisation des infrastructures administratives à Pétion-Ville et Canapé-Vert
60 000 passeports délivrés aux États-Unis
Le Directeur Général a salué une nette amélioration du service consulaire notamment aux États-Unis, avec près de 60 000 passeports délivrés à la diaspora via l’Ambassade d’Haïti à Washington entre janvier et août 2025.
Ce résultat vient mettre fin à une longue période de blocage au sein de l’Unité de passeports, qui avait fortement pénalisé les demandeurs à l’étranger.
Une mission stratégique en République Dominicaine
Sous les orientations du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et du Ministre de l’Intérieur Paul Antoine Bien-Aimé, une mission de délivrance de documents a été menée en République Dominicaine.
Elle a permis la remise de 25 687 passeports répartis ainsi :
- Ambassade d’Haïti à Santiago : 6 648
- Consulat de Santiago : 10 000
- Consulat de Higuey : 8 150
- Consulat de Dajabon : 209
- Consulat de Bayona : 680
- Îles Turques et Caïques (cas spécial) : 117
Lancement de la E-Carte : un contrôle migratoire modernisé
Le Directeur Général a également annoncé le lancement prochain de la E-Carte, un outil numérique innovant destiné à moderniser le contrôle migratoire.
Les voyageurs devront initier la procédure 72 heures avant leur départ, une mesure qui devrait faciliter la fluidité des contrôles tout en renforçant la sécurité des données.
Un État plus proche de ses citoyens
En conclusion, M. Fénelon a souligné que ces réformes traduisent la volonté de la DIE, bras opérationnel du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, de rapprocher l’État de ses citoyens, de renforcer la souveraineté documentaire et de mieux encadrer le flux migratoire.

