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Le GIPP exige le départ du CPT avant le 7 février et annonce une vaste mobilisation nationale

Le Groupe d’Initiative pour la Paix et la Prospérité (GIPP) exige le départ du Conseil présidentiel de transition (CPT) avant le 7 février, estimant que l’instance a totalement failli à sa mission, notamment en matière de sécurité et de préparation des élections prévues dans l’accord du 3 avril. Lors d’une activité organisée dans les locaux de LAPEH, le secrétaire du GIPP, Jean Elysé Céliscar, a annoncé une série de mobilisations nationales. Il a déclaré qu’une période de désobéissance civile serait décrétée du 14 janvier au 7 février pour obtenir la fin du mandat du CPT, accusé de mauvaise gouvernance et de n’avoir respecté aucun des engagements fixés. Pendant ce temps, la violence continue de s’étendre : dans l’Artibonite, des familles entières fuient les incursions armées, tandis qu’à Cabaret, des citoyens en viennent à implorer la clémence des gangs. Des milliers de déplacés tentent de survivre dans des conditions indignes, alors que de nombreuses voix dénoncent le décalage flagrant entre la réalité du terrain et les bilans officiels jugés irréalistes.

Face à cette crise généralisée, des acteurs de la société civile appellent à une mobilisation d’envergure. Le docteur Mackendy Jacques, coordonnateur du Groupe de réflexion et d’action, avertit que l’État-nation se trouve au bord de l’effondrement. Il appelle les citoyens à s’unir pour restaurer la souveraineté, la dignité collective et refonder l’État sur des bases solides et durables. Si certains réclament un départ immédiat du CPT, d’autres mettent toutefois en garde contre un vide institutionnel qui pourrait aggraver l’instabilité après le 7 février. Plusieurs observateurs estiment urgent d’obtenir un consensus national large et crédible afin de sortir le pays de l’impasse, de stabiliser la gouvernance et de remettre en marche le processus électoral.

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