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Londres et Paris plaident pour une trêve d’un mois en Ukraine

Londres, 2 mars 2025 – La France et le Royaume-Uni ont soumis une proposition de trêve partielle d’un mois en Ukraine, couvrant les espaces aériens, maritimes et les infrastructures énergétiques. Cette initiative, révélée par le président français Emmanuel Macron dans une interview au Figaro, intervient au lendemain d’un sommet international tenu à Londres, visant à renforcer le soutien à l’Ukraine.

Un cessez-le-feu partiel sous surveillance

La proposition, bien que limitée, vise à atténuer l’impact de la guerre sur les infrastructures essentielles et à préserver la population civile. Toutefois, les combats terrestres ne sont pas inclus dans cette trêve, en raison de la difficulté à en assurer le contrôle sur un front étendu.

“Il s’agit d’un premier pas mesurable vers la désescalade, un test pour évaluer la volonté des parties à aller vers une solution durable”, a déclaré Emmanuel Macron.

Un soutien militaire et financier accru

Outre la proposition de trêve, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé la création d’une “coalition des bonnes volontés” pour aider l’Ukraine. Ce collectif vise à fournir des prêts massifs et des armements stratégiques, notamment des missiles de défense aérienne, pour contrer les attaques russes.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, le président américain ayant exprimé des réserves sur l’engagement militaire américain en Europe.

Une Europe qui renforce sa défense

Emmanuel Macron a réaffirmé la nécessité d’une augmentation des dépenses de défense en Europe. Selon lui, celles-ci devraient atteindre 3 à 3,5 % du PIB pour faire face à la menace russe. Cette annonce s’inscrit dans une volonté de long terme de l’Union européenne de devenir plus autonome sur le plan militaire.

Vers une paix durable ?

Le sommet de Londres a également permis de discuter des garanties de sécurité pour l’Ukraine dans un futur accord de paix. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a souligné l’importance de reconstruire des relations solides entre Kiev et Washington pour assurer la stabilité à long terme.

Si cette trêve partielle était acceptée, elle pourrait constituer une première étape vers un accord plus global. Mais sa mise en œuvre reste incertaine, dépendant de la volonté des acteurs impliqués et de leur capacité à respecter leurs engagements.

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