La justice vient de porter un coup sévère à Marine Le Pen. Ce 31 mars 2025, la présidente du Rassemblement National a écopé de 4 ans de prison (dont 2 avec bracelet électronique), 100 000€ d’amende et surtout 5 ans d’inéligibilité. Une condamnation pour détournement de fonds européens qui tombe comme un couperet alors qu’elle caracolait en tête des sondages pour 2027.
“C’est un assassinat politique !”
La réaction de Marine Le Pen ne s’est pas fait attendre. “Cette décision politique vise à m’écarter de la présidentielle”, a-t-elle tonné devant les caméras, promettant de faire appel. Son discours de victimisation pourrait galvaniser sa base, mais pose une question cruciale : comment mener campagne avec une épée judiciaire au-dessus de la tête ?
Le RN à la croisée des chemins
Avec cette condamnation, le parti doit maintenant envisager un plan B :
- Jordan Bardella, 29 ans, star montante du RN et chouchou des réseaux sociaux
- Marion Maréchal, la nièce radicale qui rêve de reprendre le flambeau
- Une guerre interne qui pourrait éclater si l’appel échoue
Les militants sont sous le choc. “On va se battre jusqu’au bout”, promet un cadre du parti. Mais derrière les déclarations de soutien, les calculs de succession ont déjà commencé.
Le saviez-vous ?
C’est sa 2ème condamnation après celle de 2017 pour diffusion d’images violentes. Mais cette fois, l’enjeu est tout autre : c’est son avenir politique qui se joue.
[Note perso] : Entre procédures judiciaires et guerres d’ego, le RN s’apprête à vivre des mois explosifs. Affaire à suivre…