À quelques mois de la fin du mandat du Conseil présidentiel de transition (CPT), fixée au 7 février 2026, les tensions montent en Haïti. Des acteurs politiques, dont Joseph Stanley du parti Haïti Devant, mettent en garde contre toute tentative d’ingérence étrangère dans la gestion de la future transition. Ils plaident pour une solution politique entièrement haïtienne, fondée sur un consensus national, estimant que l’avenir du pays ne peut dépendre d’initiatives extérieures.
Le bilan du CPT est vivement critiqué par une partie de la population, qui déplore l’absence de progrès en matière de sécurité et de gouvernance. Certains accusent la CARICOM, pourtant à l’origine de la formation du Conseil, d’avoir paralysé les dynamiques internes. Face au risque d’un nouveau vide institutionnel en 2026, les appels à une refondation en profondeur du système politique et social se multiplient, dans l’espoir de sortir durablement de la crise.