Delmas, 17 novembre 2025 —
Selon les informations disponibles, le journaliste, dûment identifié et porteur de son matériel professionnel, aurait été violemment interpellé par des policiers de l’EDUPOL en patrouille à bord d’un véhicule blanc immatriculé 1-00781. Malgré sa visibilité en tant que professionnel de la presse, il aurait été tiré, immobilisé et giflé sans motif apparent.
L’incident a immédiatement suscité la colère des journalistes présents sur place, qui dénoncent un acte d’intimidation de plus contre la presse. Plusieurs évoquent une atteinte grave à la liberté d’informer et réclament l’ouverture d’une enquête ainsi que des sanctions disciplinaires contre les agents impliqués.
« Les journalistes n’empêchent pas les policiers de faire leur travail. Le plus incompréhensible, c’est que deux policiers de cette même patrouille nous parlaient normalement, sans agressivité. Puis un autre, resté en retrait, m’a tiré par le dos avant de me gifler », a déclaré Wikenson Isma, encore sous le choc.
Cette agression survient dans un contexte d’extrême tension dans la capitale, paralysée par les menaces du regroupement armé Viv Ansanm. Parallèlement, les forces de l’ordre — et notamment l’EDUPOL — sont de plus en plus critiquées pour leurs interventions jugées brutales, y compris envers des citoyens non armés et des professionnels de l’information.